Le 800 comme nouvelle peau -Article Union

, par  Clara , popularité : 11%

Athlétisme - Championnats de l’Aisne.

Le 800 comme nouvelle peau.

L’une, Typhanie, espère confirmer ses prédispositions sur le 800 m, l’autre, Malaurie, découvre la distance, le duo Langlois – Krall affiche de belles ambitions.

L’anneau rémois leur avait réussi début décembre avec la réalisation de leur meilleure performance personnelle sur 800 m. Un mois plus tard, Typhanie Langlois et Malaurie Krall retrouvaient cette piste qui leur a tant réussi.

Les deux Castelles étaient engagées sur le 800 lors des championnats de l’Aisne avec l’idée de s’approcher, voire d’améliorer, cette référence chronométrique (2’18’’52 pour Krall et 2’18’’57 pour Langlois) pouvant leur ouvrir les portes des France espoirs, pour Typhanie, et des Nationaux (l’échelon en dessous des Elites) pour Malurie.

Avec un 2’19’’62 pour Malaurie, habituée aux 400 haies, et un 2’20’’61 pour celle qui pointe au 8e rang national chez les espoirs, les grimaces irradiaient plutôt les faciès des deux athlètes. « Ce n’est que mon deuxième 800 m de ma carrière, se justifiait Malaurie diminuée par un virus depuis une semaine. J’ai essayé de remettre une accélération mais ça tirait trop dans les jambes. »

Un monde entre le 400 haies et le 800
Du côté de Typhanie, la déception était encore plus perceptible. Au grand dam de Joël Langlois, le coach des deux demoiselles. « Il faut que Typhanie s’affirme, poursuit-il. Elle aurait dû faire l’effort car elle en avait encore sous la semelle. » Avec son temps actuel, l’espoir castel devrait s’inviter au rendez-vous national de sa tranche d’âge. « Elle a franchi un palier, avoue son entraîneur. Mais elle est capable de faire tellement mieux si elle prenait confiance en elle. »

Quant à Malurie, elle doit s’habituer à une discipline où elle doit courir en peloton et penser stratégie autant que performance. « Avant, j’étais dans mon couloir avec mes seules haies comme adversaire, rigole-t-elle. Là, je dois réapprendre à courir, à surveiller mes adversaires, à gérer mon effort et à ne pas dévoiler ma stratégie. »

L’Axonaise va enchaîner les courses pour se rapprocher des 2’15, « qu’elle a dans les jambes », dixit son coach. Et, qui sait, devenir une fin stratège sur ces quatre tours de piste.