Demi finale France de cross : un moutardier piquant

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L’espoir castel retrouve la forme au bon moment même s’il attend surtout la saison estivale.

LONGTEMPS dans la foulée d’Hamid Jaouane (6e), Alois Moutardier a craqué surla fin (11e). Un manque de foncier logique pour
l’espoir de l’AC Château-Thierry qui se remet d’une pubalgie qui l’a handicapé durant treize mois.
« J’ai cru que j’allais devoir arrêter la course à pied. Je suis donc tout simplement content de pouvoir recourir. »

Alois, êtes-vous surpris par votre place ?

« Je suis content. Ça revient bien. Je n’ai repris que début octobre avec un mois de retard sur les autres. Je savais qu ’aux
« Aisne » et aux régionaux je ne serai pas encore super bien Je ne savais donc pas où j’en étais. Je me suis senti bien
jusqu’au 6e kilomètre. Après, j’ai eu un gros trou. C’est reparti ensuite dans la dernière boucle. Il me manque encore un peu
de foncier. »

« II faut être réaliste »

C’est de bon augure pour les « France » de Vichy dans trois semaines ?
« Je devrais faire une course un peu plus complète que celle-ci. Mais, il ne faut pas non plus s’attendre à un exploit de ma
part. On y va pour le plaisir. Il n’y a que des cadors en espoirs. L’année où j’étais costaud et que j’avais 6’ aux « inter »,
j’avais terminé seulement 85° aux championnats de France. »
Vous vous n’êtes donc pas fixé d’objectif ?
« Je connais mes concurrents et je sais qu’ils seront largement au-dessus. La compétition est très relevée.
Le Castel ne se met pas de pression avant Vichy. Il ne faut pas s’attendre à un exploit de sa part.
Si je fais quelque chose, ça serait une bonne surprise mais je ne pense pas, il faut être réaliste. En ce moment, je
m’entraîne 4-5 fois par semaine. Il y en a qui sont à 8 ou 9. »

Vous allez à Vichy sans pression particulière.

« Surtout cet hiver. C’est une saison de reprise. J’espère que cette perf-là va me servir pour cet été. Ça fait deux saisons

estivales que j’ai des pépins physiques et que je ne réalise pas ce que je veux. Là, j’ai envie de battre mon record sur
1.500 m qui date de
deux ans et demi maintenant (3’52). J’aimerais également faire quelque chose aux championnats de France pour ma dernière
année dans la catégorie, entrer en finale voire faire encore mieux. »
Recueilli par Sylvain Pohu

Christophe Guibon : « Satisfait ! »

Naoile KHATTOU (6’ cross court) :

« C’est dur ! Mais, en même temps, je savais que je prenais le départ affaiblie. J’ai été malade (angine blanche) toute la
semaine. Ce n’est donc pas dramatique. Je saisd’où vient l’échec. J’espère atteindre mon pic de forme aux « France » où je
serais satisfaite de rentrer dans les 30 premières. »

Christophe GUIBON (5e cross long) :

« Satisfait mais en même temps déçu. J’étais fatigué. Nous avons organisé le festival du sprint vendredi. Je suis resté
debout toute la journée. J’ai usé beaucoup de jus. En étant frais, j’aurais pu rejoindre Irba Lakhal. Là, ça aurait une
grosse performance. Dans ces conditions, 5° c’est très bien. C’est de bon augure pour le marathon de Lyon dans deux
mois où je vise moins de 2 h 20’. »

Romuald DEPAEPE (15e cross long) :

« C’est génial ! J’ai fait une course splendide. Je n’ai jamais souffert, j’ai tout le temps contrôlé. Le groupe devant moi
est resté à 30-40 mètres. C’est également inespéré. Après les régionaux, j’ai eu un coup de pompe mais depuis dix jours, ça
allait mieux. J’ai franchi un palier. »

De l’eau, de la boue, des côtes, du dévers : ces demi-finales zones Nord avaient valeur de test avant Vichy