Le calendrier des poussins par Thierry (au 09/12/2024)
Marche / Maréchal repointe son nez !
Le Castel, admirable de courage une fois de plus, a bouclé les 24 heures de Bourges au 3e rang.
DÉCEMBRE 2010. Après avoir longuement soigné un claquage à un mollet, Pascal Maréchal s’apprêtait à reprendre l’entraînement quand les intempéries ont blanchi les routes.
Trépignant d’impatience, il a recommencé à user ses semelles début janvier. Aux 8 heures de Charly-sur-Marne, le 13 février, il s’est fondu dans le ventre mou d’une épreuve menée à un train d’enfer par le Francilien Régy.
Certains observateurs l’avaient trouvé lourd, très loin de sa meilleure forme, impressions confirmées par l’intéressé : « J’avais les jambes dures, j’ai souffert ».
Mais Pascal Maréchal s’est accroché, serrant les dents avec ce mental hors norme, marque de fabrique d’un garçon de petite taille mais tellement grand par le courage.
Bien décidé à rattraper le temps perdu, il a mis les bouchées doubles à l’entraînement avec l’ambition de s’aligner aux récentes 24 heures de Bourges en bien meilleure condition et l’objectif de franchir la barre des 180 bornes.
Malgré un temps froid et humide - « des hauts et des bas » -, Pascal Maréchal a couvert 190,544 bornes et terminé 3e derrière le vainqueur Suisse Urbain Girod (195,936 km) et l’inusable (Français) Gilles Letessier (192,234).
Bonne nuit…
Un classement inespéré ! « J’ai démarré doucement pour ne pas dire mal, j’ai ensuite connu un coup de mou, ça n’augurait rien de bon ».
Mais en début de soirée, le 2e de Paris-Colmar 2009 a trouvé « la bonne cadence ». Pointé à la 15e place, il est sorti de la nuit en… 3e position, non sans donner un dernier coup de rein pour la conserver, sous la menace du Francilien Dominique Bunel.
Même si l’apparition d’une sciatique à la jambe gauche le contrarie depuis cette nouvelle prouesse, Pascal Maréchal a retrouvé ses certitudes à deux semaines du championnat de France de grand fond, sur ses terres castelles.