Le calendrier des poussins par Thierry
Paris-Colmar Pascal Maréchal… pour un nouvel exploit ?
Le marcheur de l’ACCT peut-il encore surprendre cette année sur cette épreuve mythique ? Pour beaucoup, cela ne fait aucun doute…
LE marcheur Pascal Maréchal réserve-t-il une nouvelle bonne surprise à ses supporters ?
Qualifié pour le 64e Paris-Colmar, plus longue épreuve de marche au monde (440 kilomètres), le Cerisien, ses lunettes et ses quelques grammes en trop, a traversé une préparation sans nuage et s’apprête à prendre le départ avec un gros moral ce mercredi après-midi, à Paris.
Après un prologue de 5 kilomètres des Champs-Élysées à l’hôtel de ville, les 45 partants (dont 15 féminines) s’élanceront officiellement à 19 heures de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Les premiers sportifs sont attendus à Colmar samedi, aux alentours de 17 heures.
« C’est ta course… »
Pascal Maréchal réussira-t-il à s’immiscer à nouveau parmi les meilleurs cette année ? L’entraîneur marnais, Guy Legrand, le connaît bien pour l’avoir souvent dirigé : « Je pense qu’il va encore étonner. Je le vois bien terminer dans les cinq premiers. » Le challenge s’annonce toutefois délicat avec la présence du gratin international, dont le Russe Osipov, vainqueur des deux dernières éditions, dont celle de 2009, devant un certain Pascal Maréchal.
L’an dernier, malgré des pépins physiques durant la période hivernale, le sociétaire de l’Athletic-club de Château-Thierry s’est classé quatrième ! « Paris-Colmar, c’est ta course... », lui répète souvent Florian Letourneau.
Marcheur de vitesse, ce dernier sera à ses côtés sur les routes menant en Alsace avec une équipe composée de onze personnes, fidèles d’un marcheur au courage phénoménal, dont le palmarès sur cette classique commence à faire des envieux parmi les ténors de la discipline. Ces derniers le dominent (de moins en moins nettement) sur les épreuves de 8 heures ou 24 heures, mais sur le périple colmarien, Pascal Maréchal prend une éclatante revanche et laisse souvent ses rivaux loin derrière lui. En souffrance ou à l’agonie sur le bord de la route, ces derniers voient alors le bonhomme les doubler. Une meilleure gestion de la course, mais surtout une volonté, une faculté à ne jamais renoncer et ce don du dépassement de soi le transportent à Colmar, parmi les premiers.
Les autres Castels
En ce qui concerne Philippe Morel, son retour sur la grande classique est programmé pour 2012. Quant à Cédric Varain, il travaille au sein de la société organisatrice de l’épreuve et se trouve mobilisé par son employeur. On le reverra sans doute en 2013, lui aussi.